mardi 30 mars 2010

Des prix inaccessibles pour une baisse de régime.

Lorsque le revenu familial est en baisse, les économies se font généralement en dépit du budget alimentation. Se nourrir de façon saine peut alors devenir un problème important.
Or, depuis quelques années les campagnes alimentaires qui occupent notre quotidien, telles que « mangez cinq fruits et légumes par jour », nous rappellent l’importance d’une alimentation équilibrée. La consommation de fruits et légumes ainsi que de viande et de poisson est non négligeable car indispensable à notre santé et notre bien-être.
Seulement, ces produits primordiaux pour chacun d’entre nous ne sont pas toujours proposés à des prix abordables, ils restent inaccessibles à certaines familles, ce qui a des répercussions sur les membres de celles-ci.


L’ASCENSION DU HARD DISCOUNT.





Fort heureusement depuis 1988 (implantation en France de Lidl et Aldi), on assiste à l’expansion du hard discount qui constitue une nouvelle tendance de la grande distribution française. Ce type de distribution est en fait un libre service alimentaire se composant d’un personnel réduit, d’une présentation sommaire, d’ assortiment limité aux produits de base, de prix bas, et de peu ou pas de marques nationales. Ces surfaces contiennent simplement des produits sous marques de distributeurs ou des produits sans marque.


Longtemps considéré comme le « supermarché du pauvre », le hard discount séduit une clientèle de plus en plus large. Ses surfaces ont conquit non pas les foyers à très bas revenus comme on le pense souvent, mais plutôt les classes moyennes et plus particulièrement les jeunes et les familles nombreuses.


Aujourd’hui ce mode de distribution est devenu le plus grand concurrent des grandes surfaces dîtes « classiques » telles que les hypers et supermarchés comme Auchan. Le hard discount occupe désormais plus de 30% du marché alimentaire et connait une croissance forte et constante pour devenir un des phénomènes de consommation de notre époque.
Cette ascension fulgurante est a mettre en corrélation avec le passage à l’euro, en effet pour rassurer leurs consommateurs, les magasins hard discount, eux, n’ont pas modifié leurs prix alors que d’autres grandes surfaces profitaient de la situation pour s’enrichir un peu plus.


Seulement, cette concurrence accrue sur le marché de l’alimentaire n’a pas joué en faveur de la qualité des aliments. Afin de proposer des prix toujours plus attractifs, même les fabricants des grandes marques ont négligé leurs matières premières, faisant perdre aux produits, leur valeur nutritive de base. Et aujourd’hui la majorité des produits vendus en grande surface et en particulier les « premiers prix » des hypermarchés sont « trop gras, trop sucrés, trop salés », en clair mauvais pour la santé de leurs consommateurs.


MANGER ET BIEN MANGER




Avec la détérioration des produits alimentaires, la baisse du budget alimentation, et la banalisation de la cuisine « rapide », la population française a négligé la différence béante entre manger et bien manger, entre ingurgiter tout et n’importe quoi et s’alimenter correctement.
Bien manger c’est se faire plaisir en préservant sa santé. Manger est un des grands plaisirs de la vie, les Français ont d’ailleurs la réputation de vivre pour manger et non l’inverse. Seulement si ce plaisir quotidien procure un certain bien être, il ne faut pas négliger l’état de santé de chacun qui se construit sur son alimentation.
Notre société actuelle a perdu cet aspect de l’alimentation. Aujourd’hui la majorité des familles privilégient les produits premiers prix ou les produits dits « gain de temps » c'est-à-dire les plats préparés, tout ce qui ne demande aucun effort culinaire, les produits rapides à préparer et rapides à avaler. Les médias en parlent, les gens en parlent, mais personne ne semble prêt à tirer la sonnette d’alarme et à changer ses habitudes. Pourtant, bien manger c’est possible, il suffit de respecter les neuf repères alimentaires qui sont : cinq fruits et légumes par jour ; trois produits laitiers par jour ; féculents à chaque repas ; viande, poisson, œufs : une à deux fois par jour ; limitation des matières grasses ; consommation modérée des produits sucrés ; limitation du sel ; de l’eau à volonté ; et une activité physique trente minutes par jour.

Néanmoins, les campagnes publicitaires ne semblent pas suffisamment marquantes pour modifier les mentalités ancrées dans notre époque. Ces campagnes devraient être appuyées par le gouvernement pour encourager l’éducation physique dans les écoles et une vie plus active pour l’ensemble de la nation, ainsi que par les grands industriels de l’alimentation pour mettre à disposition des aliments mieux adaptés à la condition humaine.


« MANGER ÉQUILIBRÉ, C’EST BON POUR LA SANTE ! »

Manon Bernard
Sources (sites web) :
- web-libre
- dossierdunet
- mangerbouger.

Manger sain, manger bio?


La nourriture biologique est de plus en plus présente depuis quelques années privilégiant l’idéal écologiste et l’efficacité d’une technique de pointe. Elle attire et octroie un grand nombre d’effets néfastes que peuvent engendrer les engrais chimiques. Cependant, il est notable de constater que « manger bio » a transformé une alimentation qui à la base prônait une nourriture essentiellement saine; exempt de toute trace chimique en un phénomène de société. Mais il demeure nécessaire de faire la part des choses en relativisant les aspects négatifs de l'agriculture traditionnelle...

Manger bio, un phénomène sociétal?

Dès 1934 est le Docteur Delbet est le premier scientifique à employer le terme « agriculture biologique ». Il découvrit l’aspect anti-infectieux du magnésium présent dans les aliments. Suite à de nombreuses conférences et de grands moyens de communication, elle s’est fait connaître au cours des années 1960. La nourriture biologique est également le fruit d’une prise de conscience universelle de la finitude de la planète. On passe alors du concept de développement soutenable dans les années 1960’s à celui de développement durable en 1980 avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). L’accident de Tchernobyl va faire peur au monde entier ; c’est à partir de ce moment là que l’idée d’amoindrir les quantités de pesticides au profit d’une agriculture saine est réellement prise en considération. Qui plus est, les gouvernements insistent de plus en plus lourdement sur le fait d’adopter un comportement écologique et biologique dans la vie quotidienne ; faisant grandement pression sur les nations quant à leurs modes de vie qu’il est nécessaire de modifier afin d’assurer un avenir correct aux générations futures. De nombreuses lois sur les produits antiparasitaires sont alors mises en place. Par voie de cause à effet, l’attitude biologique s’étend grandement. Ce type de consommation augmente de 15% par an, 19% des français achètent plusieurs fois par semaines des produits issus de l’agriculture biologique, et 48% en consomment épisodiquement. On voit également se propager les magasins biologiques, la préférence à consommer des fruits de saison. Car notre société du « ici et maintenant » nous a habitué à consommer des poires d’Argentine en Mars, des tomates en Décembre… Il persiste un dérèglement total et un coût écologique considérable en raison de l’utilisation des ressources naturelles non renouvelables...

Pourquoi manger bio?

Elle concilie l’idéal écologiste (pas d’engrais ou de pesticides de synthèse, fertilisation par recyclage des matières organiques naturelles, pas de croisement entre espèces) et l’efficacité d’une technique de pointe. Qui dit retour à certaines pratiques traditionnelles ne dit pas pour autant retour à une agriculture simpliste. Au contraire, la base de l'agriculture biologique qui est la rotation des cultures et la réutilisation des matières organiques, demande de solides connaissances. La rotation des cultures implique de connaître plusieurs cultures, contrairement à l'agriculture conventionnelle dans laquelle l'agriculteur se concentre sur une seule plantation. De plus, le refus d'utiliser herbicides, insecticides et fongicides implique de savoir utiliser les armes offertes par la nature, et se plier à leurs fonctionnements. Les végétaux peuvent interagir entre eux mais aussi avec les animaux. La chaîne alimentaire est respectée : les hérissons se nourrissant de limaces, mais encore l’odeur des poireaux qui fait fuir les mouches attirées par les carottes qui elles mêmes font fuir les papillons parasitant les poireaux... En ce qui concerne les élevages, les animaux sont abattus plus tardivement : cela leur donnant le temps de grossir naturellement. Ils sont élevés aux aliments naturels et ils bénéficient d’une plus grande superficie pour se mouvoir.

Mais cependant...

L’utilisation massive des engrais et autres produits comme les OGM s’est développée après la seconde Guerre Mondiale où les carences alimentaires et le besoin de nourrir les nations était devenu primordial. De nos jours, les pays en développement tels que la Chine reproduisent ce schéma. Il est certain que l’utilisation des engrais, des pesticides et autres est de nos jours controversée. Des études montrent de fortes associations entre pesticides chimiques et problèmes de santé en incluant les problèmes de fertilité. Cependant, il faut relativiser ces faits. En effet, des moyens de contournement peuvent être utilisés. On ne peut nier que l’agriculture biologique requiert un espace démesuré et répond à des conventions qui ne pourraient suffire à nourrir 6milliards d’estomacs. De plus, certains antibiotiques pour animaux évitent qu’ils attrapent des maladies que l’agriculture biologique ne peut éviter. Mais encore l’utilisation de cultures transgéniques résistantes aux insectes, qui, selon l´Organisation des Nations Unies pour l´alimentation et l’agriculture (FAO) et l´étude de Graham Brookes & Peter Barfoot (GM crops: global socio-economic and environmental impacts 1996-2007) « contribue à réduire le volume et la fréquence de l'utilisation d'insecticides sur les cultures de maïs, de coton et de soja ». Tous les effets ne sont pas encore connus à ce jour. Il faut accorder une grande vigilance aux produits que nous avalons mais surtout s’informer objectivement sur la nature des aliments que nous ingérons.

Axer Prune

Sources (sites web) :
- loalabouche.org
- ca.vlex.com
- assemblee-nationale.fr
- environnement.doctissimo.fr
- epa.gov
- mdrgf.org
- veganpeace.com
- bien-et-bio.com

Obésité et surpoids: Zoom sur la « FAT ATTITUDE » du Xxe siècle


En France, selon une enquête faite par l'OBEpi en septembre dernier, plus de 20 millions de personnes sont en surpoids dont 6 millions seraient aujourd'hui obèses. Bien que les formes graves d'obésité stagnent, le nombre de nouveaux cas recencés tend à ralentir depuis ces neuf dernières années. Pourtant, dans une société développée et touchée par la mondialisation, ce phénomène pose de gros problèmes. En Amérique, l'obésité est un problème de santé public. Avec deux tiers d'adultes et un enfant sur cinq obèse, les Etats-Unis se révèlent être le pays le plus touché par le surpoids. D'autre pays plus surprenants tels que la Chine, le Mexique et également le Liban voient leur nombre de personnes obèses augmenter. Fast-food, grignotage et manque d'activité physique sont les principales causes d'une prise de poids qui inquiète. Dans un monde où pour certains le pain vient à manqué, pour d'autres manger est devenu une habitude. Homme comme femme, enfant comme adulte, personne n'est épargné. Gros plan sur un fait social devenu un véritable fléau!


Fast- Food ou "Fat- Food"? La santé est-elle toujours dans l'assiette?
Etre obèse c'est quoi déjà? L'obésité est un état de grand excès de masse adipeuse réparti sur toutes les zones grasses du corps. Elle est définie par l'IMC (indice de masse corporel). Celui ci est calculé en divisant le poids de la personne par le carré de sa taille (kg/m2). Si cet indice est supérieur à 30, l'individu est considéré comme obèse.
Mcdonald's, Quick, Burger King, Dominos Pizza, Pizza Hut, mais aussi KFC et Subway... Les plus grandes enseignes de restauration rapides pour la plupart américaines se propagent dans le monde entier et deviennent de plus en plus fréquentées. Trop riches en gras, trop riches en sucre et en sel, pauvres en vitamines et fibres végétales, les menus de Fast-food ne semblent pas très équilibrés. Malgré cela, de plus en plus de personnes en sont devenues "addict".
Prenons un menu type: hamburger, frites, soda et ketchup. Ce type d'alimentation ne contient que trois saveurs: sucré (pain, viande, soda), salé (frites) et acide (vinaigre dans le ketchup). Très apprécié des occidentaux, il n'est pourtant pas très bon pour la santé puisqu'il est trop lourd et beaucoup trop difficile à digérer. Néanmoins,les principaux lieux de restauration ont intégré dans leurs propositions, des menus plus variés: poissons et salades accompagnent désormais les indétrônables burgers. Les boissons "light" se sont joint aux "classiques". Problème: elles contiennent de l'aspartame, substance cancérigène qui remplace le sucre.
Paradoxalement, malgré la réputation plutôt négative de ces fast-foods, ces locaux sont de plus en plus fréquentés. Surpoids et obésité entrainent de nombreuses complications médicales telles que le diabète, le cholestérol, l'hypertension artérielle, certains cancers et maladies cardio-vasculaires mais également de graves dépressions.
Plus qu'une alimentation, le Fast-food est désormais un style de vie: celui des gens pressés qui n'ont pas le temps de cuisiner. Le petit-déjeuner est souvent bâclé voir inexistant et les repas diététiques ne plaisent pas vraiment. Résultat: une prise de poids non négligeable et un taux d'obésité croissant.


Prevenir pour guerrir!

Face à cette hausse fulgurante du nombre d'individus en surpoids, la France a prit conscience avant les Etats-Unis du danger et a décidée d'agir. Ainsi, différents dispositifs ont été mit en place afin d'y faire face: boycott des distributeurs de sucreries dans les établissements scolaires, initiation au plaisir de bien manger dans les cantines des écoles primaires et maternelles, diffusion de spots publicitaires dans le but de prévenir l'obésité...
Depuis 2005, les barres chocolatées sont désormais bannies des cours de récréation! Les camp
agnes publicitaires pour produits alimentaires industriels sont obligées de participer à la prévention contre l'obésité en faisant figurer un spot publicitaire adapté. De plus, des "semaines du goût" sont organisées régulièrement afin de faire manger aux plus petits plus de fruits et légumes. Rappelons qu'un enfant en léger surpoids a deux fois plus de chance qu'un enfant normal de devenir obèse à l'âge adulte. D'autres moyens de prévention sont à prévoir: une meilleure prise en charge des patients malades, promouvoir l'allaitement maternel et la pratique d'une activité physique régulière, lutter contre la discrimination à l'égard des personnes obèses, impliquer davantage les médecins du travail et les médecins scolaires.

De nombreuses solutions sont possibles afin de faire reculer et pourquoi pas stopper l'évolution de l'obésité en France.


Y arriverons nous un jour? Quel est l' avenir de notre santé?


Sources: continentalnews.fr

Obésité-santé.com

Sonia AMIRAT

La surproduction

La surproduction désigne une production qui dépasse la demande des consommateurs. Elle est souvent accompagnée d’un phénomène de surexploitation des ressources, notamment des ressources environnementales.

Elle comporte plusieurs aspects économiques caractéristiques : dans les modèles économiques classiques, la surproduction entraine souvent une baisse des prix, une fermeture des centres de production les moins compétitif sur le marché, une augmentation du chômage dans les secteurs de production et donc une baisse des salaires pour les employés de ces secteurs.

Une surproduction donne lieu à une crise économique qui ne s’achèvera que lorsque la production aura rejoint la courbe de l’offre des consommateurs.

Un autre aspect de la surproduction est la surconsommation, c’est à dire l’action qui consiste à utiliser une ressource de manière non rationnelle ou à mauvais escient. On peut distinguer plusieurs formes de gaspillage lié à la surproduction dont le gaspillage alimentaire qui peut se produire autant à la maison que dans des endroits publics comme la cantine, les restaurants, les supermarchés… Ce qui comporte un paradoxe alors que l’on récence, en 2008, 963 millions de personnes sous-alimentées dans le monde, alors que la production mondiale de céréales, elle, a atteint 2,24 milliards de tonnes en 2008, soit 312 kilos de céréales par personne. Or, pour nourrir un être humain, il faut l’équivalent de 200 kilos de céréales. Ainsi comment expliquer le fait que 963 millions de personnes meurent, encore aujourd’hui, de faim ?

Le fait est que la surproduction alimentaire ne concerne encore qu’une partie de la population mondiale : les riches pays industrialisés du nord. L’autre moitié du globe ne peut actuellement financer une production alimentaire suffisante afin de nourrir sa population.

La surproduction alimentaire est aussi un danger pour l’être humain. Une production poussée à l’extrême peut être néfaste pour la santé et l’équilibre de l’Homme. Depuis une dizaine d’années, on récence plusieurs exemples de surproduction dangereuse pour l’Homme, comme la pratique de l’élevage intensif qui est désormais largement standardisé. Cette pratique n’est pas forcement efficace, car la viande, le lait et les œufs produits de cette manière sont souvent impropres à la consommation humaine, on peut prendre ici l’exemple de la vache folle qui a fait des ravages dans l’industrie de l’élevage mondiale.

Aujourd’hui, les scientifiques se sont intégrés dans la surproduction et on a vu naitre partout dans les pays industrialisés des laboratoires afin de trouver une solution pour avoir une production toujours plus rapide et plus efficace. On a vu ainsi la naissance du clonage avec les premiers moutons clonés en 1997 et des premiers saumons transgéniques grossissant 11 à 37 fois plus vite que la normale en 1996.


Aujourd’hui beaucoup d’associations altermondialistes comme Greenpeace lutte contre la surproduction car elle signifie la fin de la biodiversité. Le capitaliste actuel va finir par éradiquer la plus grande partie des ressources agricoles planétaires : sur 10 000 à 50 000 plantes comestibles dans le monde, seul 150 à 200 sont utilisées. Le développement intensif de ces ressources bouleverse le système de biodiversité, elles empiètent sur le territoire des ressources non exploitées qui finissent peu à peu par disparaître. Par exemple, en Indonésie, 1500 variétés de riz local ont disparu ces 15 dernières années.

La surproduction alimentaire est aussi la cause d’une grande pollution planétaire. L’agriculture, avec ses engrais, ses pesticides et sa déforestation, et l’élevage industriel appauvrissent et polluent les sols et les nappes phréatiques, et favorise l’effet de serre.

Face à ce problème, les pays industrialisés tentent de réagir et de trouver une solution afin d’y remédier. On voit ainsi apparaitre la notion de développement durable. Il s’agit d’une nouvelle conception de l’intérêt publique, appliqué à la croissance économique et aux aspects écologiques généraux. Selon la définition proposée en 1987 par la commission mondiale sur l’environnement et le développement, il s’agit d’un développement qui « répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». C’est donc une limitation des effets massifs de surproduction sur notre environnement face à l’urgence de la crise écologique qui se manifeste aujourd’hui de manière mondialisée.


Julienne Derozier

L'influence des médias sur l'alimentation des jeunes


L'adolescence est une période de besoins nutritionnels importants. Or c'est la période où les comportements, notamment alimentaires changent.
Durant cette période, très souvent les jeunes et plus particulièrement les filles se remettent en question.
En effet, face à la médiatisation de la femme parfaite taille 36, elles espèrent souvent lui ressembler jusqu’à prendre certains risques.


Miroir, miroir, dit moi qui est la plus belle?

À l’adolescence, de nombreux changements physiques mais aussi psychologiques surviennent marquant le passage de l’enfance à la vie adulte.
En effet, chez les filles, la poitrine apparaît, les poils pubiens aussi, les hanches s’élargissent et surgissent les premières règles.
Chez les garçons, la voix mue, les poils pubiens apparaissent, le pénis et les testicules évoluent et les muscles prennent de l’ampleur.

Autant dire que ce sont d’énormes changements et qu’il n’est pas toujours évident de les accepter car ils ne sont pas contrôlés, sont irréversibles et le résultat n’est pas forcément celui qui était escompté.

De ces changements, ressort un manque de confiance en soi ressenti à travers l’alimentation.
Il est vrai que les bouleversements corporels sont aussi d’ordre psycho affectif et sociaux car ils sont au-delà de la satisfaction des besoins vitaux et nutritionnels.
Les comportements alimentaires prennent alors un sens particulier chez l’adolescent car il est à la recherche d’une identité.
Cette recherche est largement influencée par son entourage social, la mode et par une certaine image corporelle, aussi fausse soit elle.


Entre mode et image de soi

Les jeunes filles entrent dans une sphère sociale instaurée par les médias tels que les magazines féminins, les publicités et les peoples qui les incitent à vouloir devenir des modèles taille 36 tant désirés.
En effet on l’est pousse à devenir ce qu’elles ne sont pas en profitant du fait qu’elles se cherchent et en ne se préoccupant pas des risques encourus pas ses illusions.

Ne pas être une grande et belle blonde mince telle que la « brindille » Kate Moss serait ne pas être une fille à la mode et donc ne pas être acceptée.

La spirale de cette femme « parfaite » et dite « parfaite » encouragée par les médias, rend l’acceptation de soi difficile.

Cependant, qui aujourd’hui fait 1mètre 78 et 48 kilos ?
Tel est le problème de la femme stéréotypée par les médias, car l’influence qu’elle
peut avoir sur les jeunes encours des risques.


Les risques

Les troubles du comportement alimentaire sont devenus un véritable phénomène de société.
En effet, il n’y a pas un jour où l’on ne nous parle pas d’obésité, d’anorexie ou de « malbouffe ». Phénomène qui touche plus particulièrement les jeunes qui sont dans une période de changements et d’instabilité mais aussi sous influence d’illusions reliées à l’apparence.

Manger devient alors pour eux un calvaire car ils sont entre dégoût, peur des aliments et grignotages incessants.
Les raisons ? une mauvaise acceptation de leur corps, des traumatismes liés au poids et cette image déformée du corps que peuvent leur montrer les médias.
En ressort alors des crises de boulimie où l’on avale tout ce qui est a portée de main avec un fort sentiment de culpabilité.
Mais aussi du cas contraire en se privant de manger ou en rejetant toute nourriture ingérée: l’anorexie.
Ce trouble atteint surtout les adolescentes et les jeunes femmes qui vont manifester une frayeur pathologique devant la prise de poids et diminuer leurs prises alimentaires de façon dramatique.


Entre les changements reliés à l’adolescence, l’image déformée du corps véhiculée par les médias et les risques encourus, l’influence de la mode sur l’alimentation des jeunes est un sujet au cœur de l’actualité aussi polémique soit il.
Maintenant, pouvons nous dire que ce phénomène est entrain de s’amplifier ? Existe- il des précautions ? Pourrions nous changer l’image de la femme et la rendre plus réelle ?



Diane Denoyelle

La sous-nutrition dans les pays du Tiers-monde

Encore aujourd'hui nous ne sommes pas tous égaux face à l'alimentation qui est encore un problème. Le XXIème siècle n'arrange rien, l'écart entre tiers-monde et pays développés se creusent chaque jour de plus en plus. Pendant qu'on lutte contre l'obésité aux Etats-Unis ou en Chine, d'autres succombent à la pauvreté. L'alimentation est une des problématiques majeures de ce siècle car quand se nourrir est un plaisir plus qu'un besoin dans certains pays, dans d'autres, le simple fait de subvenir à ses besoins primaires devient une tâche difficile.

La sous nutrition est un manque important de nourriture qui donc ne suffit pas à couvrir les besoins énergétiques d'un individu, entraînant des carences nutritionnelles avec des conséquences grave.C'est différent de la malnutrition qui elle, est une insuffisance de qualité de la nourriture.
Près de 850 millions de personnes sont en sous-nutrition et plus de 25 000 personnes en meurent chaque jour d'après l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Les causes de la sous-nutrition

Les pays du tiers-monde souffrent du fait qu'ils ne soient pas ou peu industrialisés. Le fait de ne pas avoir ou de posséder très faiblement de matière première tel que le blé ou le riz pour se nourrir, ou du pétrole pour jouer un rôle dans le commerce international, fait que leurs pays se retrouve face à une pauvreté pouvant être extrême dans certains cas et donc être touché par ce fléau. La crise économique devient donc une raison qui aggr
ave la sous-nutrition. N'ayant pas de ressources, il devient très difficile
d'avoir une alimentation correcte ou simplement trouver de quoi se nourrir pour les cas les plus graves. Les pays riches ayant plus de moyens, peuvent se nourrir convenablement contrairement aux pays pauvres comme par exemple l'Inde qui rassemble 209,5 millions de personnes sous alimentés ou encore le Niger qui en comptabilise aujourd'hui 7,8 millions, soit 58,2% de la population. Le gouvernement d'un pays se doit d'assurer un équilibre à son peuple qui passe par le besoin primaire de se nourrir. S'il n'y a ni commerce, ni matière première, le pays est en danger et l'alerte est levée. En Afrique Subsaharienne, le nombre de mal nourris a augmenté de 37 millions de personnes ces dix dernières années. Mais il arrive que même les pays riches soient touchés par la famine comme l'Angola ou le Congo. Ils sortent la plupart du temps d'un conflit comme par exemple la Somalie, pays riche auparavant mais qui a été plongé dans une famine sans fin, suite à une guerre civile dans les années 1990.

Les conséquences de la famine

La sous-nutrition peut amener à de graves problèmes de santé. Cela débute par des sensations de faim et de soif, ensuite l'individu commence à souffrir d'hypoglycémie. Puis il y à la déshydratation et l'amaigrissement. Si ce n'est pas pris en charge à temps, la sous-nutrition conduit à la mort. Les enfants souffrent de retard de développement physique et mental. En Asie, la proportion des retards de croissance est passée d'environ 44% en 1990 à environ 30% en 2008. En Afrique, elle est passée de 38% à environ 34%. Même si les chiffres baissent, ce problème reste toujours alarmant. L'Organisation Mondiale de la Santé a évalué plus de 3 millions de décès d'enfants dans les pays en voie de développement. Les conséquences sur la santé physique s'accompagnent de problème de santé morale. Cela commence par la fatigue, le manque de sommeil, l'irritabilité, puis des maux plus graves comme la dépression et l'hystérie, des maladie psychologiques.
L'impact qu'a la sous-nutrition sur l'homme se répercute sur le pays. En effet, la famine décime la jeune population, et rend faible les autres, qui ne pourront pas apporter leur contribution au progrès du pays. C'est un cercle vicieux qui se met en place.
Les solutions face à ce fléau

Les pays du monde entier se sentent concernés par la sous-nutrition comme l'Europe ou les Etats-Unis, et désirent apporter leur aide aux pays en détresse.
C'est pourquoi de nombreuse associations existent, telle que l'UNICEF ou encore ACTION CONTRE LA FAIM. Mais malgré le nombre croissant de bénévoles et d'associations, la tâche de redresser les pays et de leur apporter la sécurité alimentaire dont ils ont besoin, reste difficile. Dans certains pays il faudrait partir de rien et tout refaire, rendre l'eau potable, implanter une agriculture, les aider pour ceux qui possèdent des matières premières à les commercialisés, afin de créer des échanges avec les pays les plus riches et relever le niveau du pays.

Au XXIème siècle, il existe encore de grandes différences entre les pays développés et le tiers-monde. L'écart se creuse au fur et à mesure que les années passe et rien ne les aident à sortir de ce problème. La mondialisation elle-même, qui pourtant devrait véhiculer les découvertes et les technologies à tous les pays et surtout aux plus nécessiteux, à l'air de les plonger dans une pauvreté extrême et creuse l'écart encore plus. Un projet à long terme a l'air de voir le jour, le développement durable. Mais tous les pays accepterons t-ils certains sacrifices qu'impose ce nouvel engagement?

Sources:
www.unicef.fr
www.actioncontrelafaim.org

Sarah BENNACER

« La publicité décide t’elle aujourd’hui de nos habitudes alimentaires ? »



Ce qui est le plus montré est le plus consommé.



En effet, face à l’actuelle épidémie d’obésité infantile, la question du rôle de la publicité dans les choix alimentaires des enfants est posée. Sachant que ces habitudes alimentaires affectent par la suite à la fois la santé et les choix des enfants jusqu’à l’âge adulte.



Les spots télévisés sont le support le plus utilisé (Avec le marketing, la sponsorisation d’évènement ou encore Internet). Les aliments vantés ne sont généralement pas ceux recommandé dans le cadre d’une alimentation équilibré : céréales du petit-déjeuner trop sucrées, les sodas, les confiseries, les snacks et les fast food.



En effet, les thèmes qui reviennent le plus souvent sur les écrans télévisés privilégient le plaisir et le goût plutôt que la santé.



La publicité a un impact, dès le plus le jeune âge, sur les préférences alimentaires, sur les comportements des consommateurs aussi jeunes soient-ils ainsi que sur leurs comportements d’achat et donc de consommation.





On estime le budget annuel publicitaire que ce soit avec la télévision, la radio ou les campagnes d’affichages, de la chaine des fast Food McDonald à 1,8 milliard de dollars par an.


La marque de soda Pepsi a elle dépensé 1 milliard de dollars pour sa publicité en 2009.


L’entreprise Ferrero qui produit des produits stars auprès des jeunes enfants comme la marque Kinder ou encore le Nutella a dépensé plus de 100 millions d’euros pour sa publicité en 2009.


Alors que dans une bonne année, le groupe « Manger 5 fruits et légumes par jour » a un budget annuel pour tous les médias confondus de 2 millions d’euros.


Face a cette réalité, on insiste sur la forte influence de la publicité dans le comportement alimentaire des enfants âgés de 2 a 11 ans sachant qu’un enfant visionne en moyenne 10 000 publicités pour la nourriture par an.


On constate d’ailleurs des statistiques inquiétantes :

89% des publicités à destination des enfants portent sur des produits trop riches en graisse, sucre ou sel.


- 77 % des enfants préfèrent les céréales promues à la télévision plutôt que celles ne bénéficiant d’aucune publicité.


84% des parents achètent les céréales promues à la télévision dès lorsque leur enfant les réclame.


Les 30 % d’enfants les plus exposés à la publicité, sont également ceux qui exercent le plus de pression sur leurs parents pour l’achat des produits alimentaires et ceux qui consomment les aliments les plus gras et les plus sucrés.


Face a cette surexposition de publicité, comment peut-on inculquer aux enfants les bonnes habitudes alimentaires ? La publicité représente-t-elle en fin de compte une menace pour la santé des individus ?


On remarque avant tout une forte exposition à la télévision chez les enfants. En effet, 60% des enfants regardent la télévision tous les jours en rentrant de l’école et 32% regardent également la télévision avant d’aller à l’école.


En moyenne, un enfant regarde la télévision plus de 6 heures par semaine visionnant un peu plus de 700 spots publicitaires dont plus de 30% pour de la nourriture.


Les annonceurs utilisent de plus en plus aujourd’hui la mémoire des enfants pour leur faire consommer davantage. En mettant en scène des personnages animés, des publicités en chansons facilement mémorisables, en leur vendant du rêve en toute simplicité.


On joue sur le jeu, le goût, le plaisir en ne refletant à aucun moment les risques d’une alimentation trop sucrée ou trop salée.







Les dernières actualités montrent cependant du changement. En effet, en France, les publicités concernant la nourriture ont pour obligation d’afficher des slogans mettant en garde les habitudes alimentaires et la nocivité du produit s’il est consommé de façon abusive. Des slogans tels que « Pour votre santé, mangez moins gras, moins salé, moins sucré » ou encore « Pour votre santé, bougez plus ! ». Ces slogans mis en place par l’Etat ont pour but de prévenir a la fois les jeunes spectateurs mais également le rappeler aux plus âgés.



La publicité et son influence reste une problématique forte depuis quelques années. A savoir si la publicité guide nos choix, les influence, nous pousse à la consommation de certains produits, nous fait dépenser plus. Nous disposons de notre libre arbitre, alors qu’est ce qui nous oblige à consommer trop salé ou trop sucré sachant les effets néfastes que cela amène ?



La question reste entière a l’heure d’aujourd’hui.

La plupart des adultes selon les statistiques cèdent aux envies de leurs enfants, les laissent ingurgiter des heures de télévision, privilégient la nourriture surgelée plus rapide à préparer ou les emmènent dans les chaines de restauration.


Face a l’augmentation constante de l’obésité chez les enfants et les jeunes adolescents, doit-on alors blâmer la publicité ou le comportement des parents ?

La publicité est-elle réellement responsable ou sert-elle de bouc émissaire a des parents en recherche de coupable ?





Agathe Begne



Sources: www.i-dietetique.com
www.destinationsanté.com
www.oodoc.com

L'influence Américaine sur notre alimentation


De nos jours, quelle personne pourrait affirmer n'avoir jamais manger un Mac Donald's? Qui affirmerait n'avoir jamais bu un coca-cola? Ou même de n'avoir jamais pris de pop corn au cinéma? Enfin qui n'aurait jamais privilégier un fast-food devant la télévision à un dîner autour d'une table? Et bien tout cela vient de nos amis de l'autre côté de l'atlantique...

L'américanisation à l'échelle alimentaire

L'hégémonie des Etats-Unis est telle que leur culture s'est au fil du temps glisser dans nos propres moeurs. L'influence alimentaire Américaine fait partie du phénomène appelé l'américanisation. En effet, depuis maintenant plusieurs années, l'amérique se retrouve au quotidien dans notre assiette et à echelle mondiale. Les fasts foods et Mac Donald's poussent dans les pays développés ou en voie de développement comme des champignons. En Thaïlande par exemple, on découvre un Donald joignant ses mains à la Thaï et un menu tout à fait différent du Mac Donald's traditionnel. Les différents pays adaptent donc le modèle Américain à leur manière. Autre exemple significatif, une étude a établi des chiffres sur la célèbre boisson gazeuse à la feuille de coca, 1,5 milliards de bouteilles de Coca-Cola sont vendues par jour à travers le monde. Nous constatons donc qu'elle est "la" boisson de notre siècle. Cet exemple illustre bien l'influence de l' "American way of life" sur les différentes populations qui sont au fil du temps devenues dépendantes de ces produits.

L'alimentation Américaine: un piège nutritif

Ces produits qui semblent connaître un réel succés ont cependant des apports en calorie et en sucre complètement au dessus de la norme et sont la cause d'une génération d'obèse. Cette nourriture consommée est si néfaste pour notre santé qu'elle peut jusqu'a provoquer des maladies comme le diabète ou même le cholestérol. En France différents ministères ont pris plusieurs mesures pour lutter contre une alimentation "trop grasse" et "trop sucrée", et ainsi tenter de réguler le comportement alimentaire des Français, qui se sont habitués à ce type de nourriture. Cependant malgré cela, on voit toujours, que ce soit dans les stations de métro ou dans les facs, autant de distributeurs contenant des produits issue de Cola-Cola company ou d'autres entreprises de ce genre. Ils sont encrés dans nos moeurs et il est désormais impossible de l'ai rétirer du marché Français.


Pourtant malgré l'infiltration de ce type de consommation dans notre vie quotidienne, n'y-a-t-il pas rien de mieux qu'un dîner en famille le dimanche soir? L'idée de laisser place à ces produits ne serait il l'abolition de nos bonnes manières? Tentons de préserver l'identité de chacun en respectant les coutumes propre à chaque culture (et le comportement alimentaire de la population en fait partie). On apprécie bien entendu tous, de ne pas avoir à se salir les doigts en mangeant!
Violette Macé de gastines

vendredi 26 mars 2010

L'alimentation: Une problématique du XXIème siècle


Depuis la nuit des temps, l'homme s'alimente pour survivre. Cependant, de nos jours, l'alimentation n'est plus qu'une simple nécessité vitale. En effet, cette dernière varie selon différents facteurs pouvant être sociaux, culturels ou économiques. Cela divise alors le monde créant des inégalités aigües. L'alimentation demeure un problème dans les modes de vie puisqu'elle est trop accessible à certains et pas assez à d'autres... Entre outrance et manque, faut-il vivre pour manger, ou manger pour vivre? Food-Today tente de résoudre cette problématique.