mardi 30 mars 2010

La sous-nutrition dans les pays du Tiers-monde

Encore aujourd'hui nous ne sommes pas tous égaux face à l'alimentation qui est encore un problème. Le XXIème siècle n'arrange rien, l'écart entre tiers-monde et pays développés se creusent chaque jour de plus en plus. Pendant qu'on lutte contre l'obésité aux Etats-Unis ou en Chine, d'autres succombent à la pauvreté. L'alimentation est une des problématiques majeures de ce siècle car quand se nourrir est un plaisir plus qu'un besoin dans certains pays, dans d'autres, le simple fait de subvenir à ses besoins primaires devient une tâche difficile.

La sous nutrition est un manque important de nourriture qui donc ne suffit pas à couvrir les besoins énergétiques d'un individu, entraînant des carences nutritionnelles avec des conséquences grave.C'est différent de la malnutrition qui elle, est une insuffisance de qualité de la nourriture.
Près de 850 millions de personnes sont en sous-nutrition et plus de 25 000 personnes en meurent chaque jour d'après l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

Les causes de la sous-nutrition

Les pays du tiers-monde souffrent du fait qu'ils ne soient pas ou peu industrialisés. Le fait de ne pas avoir ou de posséder très faiblement de matière première tel que le blé ou le riz pour se nourrir, ou du pétrole pour jouer un rôle dans le commerce international, fait que leurs pays se retrouve face à une pauvreté pouvant être extrême dans certains cas et donc être touché par ce fléau. La crise économique devient donc une raison qui aggr
ave la sous-nutrition. N'ayant pas de ressources, il devient très difficile
d'avoir une alimentation correcte ou simplement trouver de quoi se nourrir pour les cas les plus graves. Les pays riches ayant plus de moyens, peuvent se nourrir convenablement contrairement aux pays pauvres comme par exemple l'Inde qui rassemble 209,5 millions de personnes sous alimentés ou encore le Niger qui en comptabilise aujourd'hui 7,8 millions, soit 58,2% de la population. Le gouvernement d'un pays se doit d'assurer un équilibre à son peuple qui passe par le besoin primaire de se nourrir. S'il n'y a ni commerce, ni matière première, le pays est en danger et l'alerte est levée. En Afrique Subsaharienne, le nombre de mal nourris a augmenté de 37 millions de personnes ces dix dernières années. Mais il arrive que même les pays riches soient touchés par la famine comme l'Angola ou le Congo. Ils sortent la plupart du temps d'un conflit comme par exemple la Somalie, pays riche auparavant mais qui a été plongé dans une famine sans fin, suite à une guerre civile dans les années 1990.

Les conséquences de la famine

La sous-nutrition peut amener à de graves problèmes de santé. Cela débute par des sensations de faim et de soif, ensuite l'individu commence à souffrir d'hypoglycémie. Puis il y à la déshydratation et l'amaigrissement. Si ce n'est pas pris en charge à temps, la sous-nutrition conduit à la mort. Les enfants souffrent de retard de développement physique et mental. En Asie, la proportion des retards de croissance est passée d'environ 44% en 1990 à environ 30% en 2008. En Afrique, elle est passée de 38% à environ 34%. Même si les chiffres baissent, ce problème reste toujours alarmant. L'Organisation Mondiale de la Santé a évalué plus de 3 millions de décès d'enfants dans les pays en voie de développement. Les conséquences sur la santé physique s'accompagnent de problème de santé morale. Cela commence par la fatigue, le manque de sommeil, l'irritabilité, puis des maux plus graves comme la dépression et l'hystérie, des maladie psychologiques.
L'impact qu'a la sous-nutrition sur l'homme se répercute sur le pays. En effet, la famine décime la jeune population, et rend faible les autres, qui ne pourront pas apporter leur contribution au progrès du pays. C'est un cercle vicieux qui se met en place.
Les solutions face à ce fléau

Les pays du monde entier se sentent concernés par la sous-nutrition comme l'Europe ou les Etats-Unis, et désirent apporter leur aide aux pays en détresse.
C'est pourquoi de nombreuse associations existent, telle que l'UNICEF ou encore ACTION CONTRE LA FAIM. Mais malgré le nombre croissant de bénévoles et d'associations, la tâche de redresser les pays et de leur apporter la sécurité alimentaire dont ils ont besoin, reste difficile. Dans certains pays il faudrait partir de rien et tout refaire, rendre l'eau potable, implanter une agriculture, les aider pour ceux qui possèdent des matières premières à les commercialisés, afin de créer des échanges avec les pays les plus riches et relever le niveau du pays.

Au XXIème siècle, il existe encore de grandes différences entre les pays développés et le tiers-monde. L'écart se creuse au fur et à mesure que les années passe et rien ne les aident à sortir de ce problème. La mondialisation elle-même, qui pourtant devrait véhiculer les découvertes et les technologies à tous les pays et surtout aux plus nécessiteux, à l'air de les plonger dans une pauvreté extrême et creuse l'écart encore plus. Un projet à long terme a l'air de voir le jour, le développement durable. Mais tous les pays accepterons t-ils certains sacrifices qu'impose ce nouvel engagement?

Sources:
www.unicef.fr
www.actioncontrelafaim.org

Sarah BENNACER

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