mardi 30 mars 2010

La surproduction

La surproduction désigne une production qui dépasse la demande des consommateurs. Elle est souvent accompagnée d’un phénomène de surexploitation des ressources, notamment des ressources environnementales.

Elle comporte plusieurs aspects économiques caractéristiques : dans les modèles économiques classiques, la surproduction entraine souvent une baisse des prix, une fermeture des centres de production les moins compétitif sur le marché, une augmentation du chômage dans les secteurs de production et donc une baisse des salaires pour les employés de ces secteurs.

Une surproduction donne lieu à une crise économique qui ne s’achèvera que lorsque la production aura rejoint la courbe de l’offre des consommateurs.

Un autre aspect de la surproduction est la surconsommation, c’est à dire l’action qui consiste à utiliser une ressource de manière non rationnelle ou à mauvais escient. On peut distinguer plusieurs formes de gaspillage lié à la surproduction dont le gaspillage alimentaire qui peut se produire autant à la maison que dans des endroits publics comme la cantine, les restaurants, les supermarchés… Ce qui comporte un paradoxe alors que l’on récence, en 2008, 963 millions de personnes sous-alimentées dans le monde, alors que la production mondiale de céréales, elle, a atteint 2,24 milliards de tonnes en 2008, soit 312 kilos de céréales par personne. Or, pour nourrir un être humain, il faut l’équivalent de 200 kilos de céréales. Ainsi comment expliquer le fait que 963 millions de personnes meurent, encore aujourd’hui, de faim ?

Le fait est que la surproduction alimentaire ne concerne encore qu’une partie de la population mondiale : les riches pays industrialisés du nord. L’autre moitié du globe ne peut actuellement financer une production alimentaire suffisante afin de nourrir sa population.

La surproduction alimentaire est aussi un danger pour l’être humain. Une production poussée à l’extrême peut être néfaste pour la santé et l’équilibre de l’Homme. Depuis une dizaine d’années, on récence plusieurs exemples de surproduction dangereuse pour l’Homme, comme la pratique de l’élevage intensif qui est désormais largement standardisé. Cette pratique n’est pas forcement efficace, car la viande, le lait et les œufs produits de cette manière sont souvent impropres à la consommation humaine, on peut prendre ici l’exemple de la vache folle qui a fait des ravages dans l’industrie de l’élevage mondiale.

Aujourd’hui, les scientifiques se sont intégrés dans la surproduction et on a vu naitre partout dans les pays industrialisés des laboratoires afin de trouver une solution pour avoir une production toujours plus rapide et plus efficace. On a vu ainsi la naissance du clonage avec les premiers moutons clonés en 1997 et des premiers saumons transgéniques grossissant 11 à 37 fois plus vite que la normale en 1996.


Aujourd’hui beaucoup d’associations altermondialistes comme Greenpeace lutte contre la surproduction car elle signifie la fin de la biodiversité. Le capitaliste actuel va finir par éradiquer la plus grande partie des ressources agricoles planétaires : sur 10 000 à 50 000 plantes comestibles dans le monde, seul 150 à 200 sont utilisées. Le développement intensif de ces ressources bouleverse le système de biodiversité, elles empiètent sur le territoire des ressources non exploitées qui finissent peu à peu par disparaître. Par exemple, en Indonésie, 1500 variétés de riz local ont disparu ces 15 dernières années.

La surproduction alimentaire est aussi la cause d’une grande pollution planétaire. L’agriculture, avec ses engrais, ses pesticides et sa déforestation, et l’élevage industriel appauvrissent et polluent les sols et les nappes phréatiques, et favorise l’effet de serre.

Face à ce problème, les pays industrialisés tentent de réagir et de trouver une solution afin d’y remédier. On voit ainsi apparaitre la notion de développement durable. Il s’agit d’une nouvelle conception de l’intérêt publique, appliqué à la croissance économique et aux aspects écologiques généraux. Selon la définition proposée en 1987 par la commission mondiale sur l’environnement et le développement, il s’agit d’un développement qui « répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». C’est donc une limitation des effets massifs de surproduction sur notre environnement face à l’urgence de la crise écologique qui se manifeste aujourd’hui de manière mondialisée.


Julienne Derozier

1 commentaire:

  1. Restauration financière grâce à l'aide de benjamin lee. Email: 247officedept@gmail.com c'est son email et c'est son numéro WhatsApp + 1-989-394-3740. Je suis Leonardo Hugo, un agroniste qui a pu relancer sa fabrication d'aliments pour bétail mourant grâce à l'aide d'un prêteur GodSent connu sous le nom de Benjamin Briel Lee l'agent de crédit. Je veux que vous sachiez que son service est le bon endroit pour résoudre tous vos problèmes financiers, car je suis un témoignage vivant et je ne peux pas garder cela pour moi quand les autres cherchent un moyen d'être soulevé financièrement. Je veux que vous contactiez tous ce prêteur envoyé par Dieu en utilisant les détails indiqués dans l'autre pour participer à cette grande opportunité et qu'ils travaillent également avec une banque de bonne réputation qui transfère de l'argent sans délai sur mon compte.

    RépondreSupprimer